La mer, sous un ciel d’azur,
se dilate, vive et grande,
comme un chant cristallin,
qui danse et s’en va.
Les vagues déroulées
portent les rires perdus,
i, battant les rochers
qui souffrent, se frémissent.
Les mouettes, libres,
volettent dans l’espace,
éclairant d’un blanc
la douceur des cieux,
sous un vent léger.
Chaque mouvement de la mer
choisit de parler,
un confort effilé
qu’elle dépose sur la terre.
Rendez-moi ce qu’elle sait,
la cadence des vagues,
entoure-nous poétiquement,
car elle vit en moi,
belle et fascinante.
- Émile Zola