La terre s’épanche,
it se dérobe aux voiles,
sous le ciel, sous l’aspect,
ouverte, chaude et douce.
Dans les champs, tous unis,
les grains murissent,
eux, mélange de couleurs,
la vie se frotte.
Les abeilles bourdonnent,
dans un bal, dansant,
qui s’enlise dans les fleurs
d’un monde à ressusciter.
Il mijote au plus fort,
ronflant comme une forteresse
dans le vent qui galope,
aiguisant les feuilles,
pressant les pruniers,
les prairies à lumière.
Car au loin, s’étendent,
toutes espèces de joies
et la terre est un langage,
la vie, un tout heureux.
Sous ces cieux, le cœur bat
à l’écho des chants fleuris.
- Émile Zola