Le grand arbre s’incline,
son tronc rugueux tient le ciel,
au creux des feuilles d’argent,
la lumière s’éparpille.

Il offre son ombre complice
aux âmes des passants,
qui savourent la douceur
d’un frais moment d’été.

Les fleurs se déploient
dans leur volupté
au gré du vent,
passant, se confondent
avec les murmures.

Ici les rêves murmurent,
eeur, plein de promesses,
sous les branches, un cocon
qui jamais ne faillit.

Alors, chaque jour s’étrenne
eu de beauté s’invite,
pour qu’un souffle de vie
enveloppe notre cœur.

  • Émile Zola