Là où l’ocre et le vert s’harmonisent,
La colline s’étend, promesse de vie;
Le jour s’éveille, l’azur se précise,
Dans le miroir d’un ciel qui sourit.
Les oiseaux croassent, mélopées fines,
Au gré des brises, échos d’un passé;
Les champs se parent de gerbes d’épine,
Offrant l’espoir d’un avenir riant.
Et dans cette danse, la nature exulte,
Accumule en elle l’éternité;
Chaque instant valant, dans le temps, se consulte,
Chaque jour, un poème sans jamais s’arrêter.
- Catulle Mendès