Il s’agit d’une mer d’azur Au sein de laquelle s’ébat Le ciel, comme un grand oiseau Sur les ailes de l’entrain. Ainsi se meut la vie. La brise légère danse, Et les vagues s’unissent à la lumière.

O, doux murmure des flots, Dans tes bras je me perds, Sur les rives des rêveurs, L’immensité ne fait qu’un.

Ici, les coquillages chantent, Les algues embrassent les côtes, La nature s’étend, s’affiche, Dans toute sa magnificence. Et moi, je deviens substance, Au cœur de cette vastitude.

  • Gustave Flaubert