Sous le ciel pur, la mer se penche,
Les roses s’éveillent au tas de feuilles
Et tournoient comme des enfants
Dans l’air pur, sans nuage.
La nature se montre,
Ses bras s’ouvrent comme des portes.
Les bruits indécis s’élèvent,
Un souffle léger fait vibrer l’herbe,
Ô belles saisons !
Au loin, la voix de la mer,
Tout près, la fugue d’un ruisseau.
Étoiles sur les fleurs,
Là-bas, des rivières et leur reflet
Une symphonie d’émeraude.

  • Marceline Desbordes-Valmore