Souffrance

Les rêves s’entassent comme les vagues, Dans l’ombre des brumes dorées, Ces pleurs se mêlent à la lumière, Éclairant de leurs fonds les sécheresses.

Un cœur perdu dans cette sombre trame, O imagine encore l’éclat du vif, Mais je ne suis plus que l’ombre, D’une étoile déjà éteinte par le reste,

Je m’en rends dans cet élan sans retour, Vers l’horizon des souffrances, sans détour. Pas d’amour, pas d’écrits, pas de brins Sur cette voie encore pleine de chagrins.

  • Alfred de Musset