Sous le voile des nues, des sentiers s’étendent, Là où les fleurs se pressent, vêtues de leur splendeur. J’explore ces paysages, leur douceur m’enserre, Et les cieux, avec tendresse, me murmurent des chants.

Les ruisseaux, tels des parapets, glissent dans les champs, Les étoiles s’abandonnent à l’accompagnant du vent; Étreinte entre ciel et terre, en un souffle d’harmonie, Où les secrets se trament, les passions, se frôlent.

Dans ce tableau vivant, je trouve une magie, Des couleurs, des sons, qui m’enlacent et me narguent; Exister est une danse, un dialogue joyeux, Avec la nature, notre mère, notre amie éternelle.

  • André Chenier