Le Sel de la Terre Parfois on découvre au fond des bois, Un silence parfait, Comme un océan Qui s’étend à nos pieds, Je m’incline au sein de la verdure, Et me perd dans un sommeil, Parfumé d’oreilles des fleurs de mai.

Le sel se fait alors apaisement, Sur un lit de mousse et d’ombre. La lumière se viste D’une couleur argentée, S’échappent ces rêves, Accrochés aux branches, Comme des souffles de vent.

  • Gérard de Nerval