La Mer

Là-bas, dans le lointain, une mer bleue et dorée. Sous le ciel diaphane, une fleur effeuillée. Les bords ensoleillés, cernent les horizons ; Sur le flot enivré, se baignent les visions.

Vagues illimitées, la mer est une amante, Elle berce les navires, elle chante. Oh, douce mer, tes vagues chantent les cantiques Des amants au déclin de leurs féeriques.

Les nuages s’y mêlent, en pendants cotonneux, Et le vent fouille l’arène avec des cris joyeux. Dans ce grand espace, les cieux se révèlent, Là où le temps s’arrête, volent des ailes.

  • Jules Claretie