Le Verger

Dans le verger en fleurs, je déambule, C’est un recueillement, un doux murmure. Les arbres, majestueux, offrent leurs bras À la brise légère, qui caresse tout bas.

Les pétales tombent, une pluie délicate, Et sur l’herbe tendre, leur fragrance s’ébat. Écoute les oiseaux, chanteurs du matin, Leurs notes s’élèvent, vivantes, sans fin.

Au loin, le ruisseau glisse entre les pierres, Glise et tourbillonne, en douceur, en lumière. Quand s’éveille la nuit et que la lune apparaît, Le verger s’endort, enchanteur, ensorcelé.

  • Louise Colet