Là-bas, sur la mer qui gémit et soupire, Les voiles au vent flottent comme des rêves. Passent les barques que le jour fait chavirer, Sur les flots dorés où le ciel se lève.
La brise est un chant qui caresse les cimes, Tout s’incline au gré d’une douce harmonie. La nature enivrée serre en elle ses rimes, Avant que le soir sur la plage s’appesantisse.
- Théodore de Banville