Dans le silence d’un soir brûlant d’azur, Les étoiles s’éveillent, un à un, lentement. L’ombre insensible couvre les champs sans fioriture, Et les feuilles chuchotent, sous un souffle apaisant.

O nuit délicate, où la lune s’illumine, Les rêves s’envolent, échos d’un doux baiser. Dans le cœur de la terre, le mystère s’anime, Chantons en cœur ces heures à jamais séchées.

  • Théodore de Banville