S’étend le paysage, tableau d’apaisement, Où les ombres légères se glissent, amies. Les fleurs, dans leur éclat, chantent leur étonnement, Eclairant les chemins comme lucioles à vie.

La douce mélodie des rivières chante, Ennoblie par les vents invisibles à l’ombre. O nature, tu es cette âme enchantante, Poème vivant que jamais l’hiver ne sombre.

  • Théodore de Banville