L’Après-midi d’un faune
Comme un écho léger, détruit dans l’azur,
La flûte chante l’infini des ombres. Tout ,s’élance, l’or, pur, et la mer se tord,
Aux reflets de ce doux repos du murmure.
Verve inédite, à l’origine, suprême,
O, croisée des formes d’un arbre, d’un couchant, Et la blague, s’échappant d’une onde,
L’univers, s’animant aux plies du ciel!
Parfums célestes! La brume d’ondine Délasse cette ombre et la vie peut varier, Me rendant sensible à partir de chanteurs. Quand le le silence porte cette brume élue.
Sur l’emploi du temps qui roule, immaculée, O! la force, mortelle, amoureuse, sans voix,
Se fraie une voie, sonne l’éveil au monde, Hélas! sous l’abîme! entre l’azur et l’eau!
- Stéphane Mallarmé