Au bord de l’eau

Au bord de l’eau, quand le jour s’incline,
Les larmes des lotus, se mêlent au silence, Chaque reflet dansant, une promesse divine, Offre à la contemplation, une douce louange.

Les nuages s’absentent pour des nues nouvelles, Une alouette monte, fragile et audacieuse, Et, je me perds dans le doux des merveilles, Le temps s’étiole, laissant la vie heureuse.

  • Marcel Proust